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050) … une procession instituée en l’honneur de la Sainte Vierge par un bref de Sa Sainteté Pie VII (Barnaba CHIARAMONTI, *1742, +1823) en date du 17 novembre 1820 a lieu annuellement le 5e dimanche après Pâques, le même jour que la grande procession de Notre-Dame à Luxembourg. Une autre procession instituée en commémoration de la terrible épidémie de choléra de 1866 se tient tous les ans le lundi de Pâques. (bp, 2010-03-07)
- J.-P. GLAESENER: Le Grand-Duché de Luxembourg historique et pittoresque, 1985, p. 388
- 051), 057)
Procession de l’Octave à Diekirch passant par la rue MULLER-FROMES [Photographie: bp_2009-05-17]
049) … le 22 janvier 1945, la Ville de Diekirch a fait la une du « New York Times » sous le titre « Americans charge over river in blitz“. Après avoir fait le récit minutieux des circonstances dramatiques du passage de la Sûre du 18 janvier 1945, Gene CURRIVAN, journaliste au « New York Times », dépeint avec une sympathie à peine voilée le cadre géographique des événements : This picture-postcard town [Diekirch] sprawls along the river [Sûre] for more than a mile in a valley setting that probably gave inspiration to countless artists in centuries gone by. It nestles in the snow-covered valley whose hills were meant by nature to give it sanctuary and protect it from the elements. But it was from these same heights that destruction was pouring on the little town. (bp, pm, mwh, 2011-04-26)
- G. CURRIVAN: Bulge Now Inverted, Americans charge over river in blitz, New York Times, 22.01.1945
Diorama – grandeur nature – du passage de la Sûre par les forces américaines en hiver 1944-1945 [MNHM; Photographie: bp_2006-04-01]
048) … la deuxième guerre mondiale à exigé un lourd tribut de vies humaines de la part de la population Diekirchoise. 100 hommes et 4 femmes furent internés dans des prisons ou camps de concentration, 7 ont été fusillés (Hinzert, Sachsenhausen), 3 sont décédés des suites des traitements leur infligés (Dachau, Gusen et Groditz-Flossenburg). 15 jeunes hommes ont combattu dans les rangs des alliés, 2 n’y ont pas survécu. 89 jeunes gens se virent enrôlés de force (Reichsarbeitsdienst, Wehrmacht), 19 parmi eux ont été tués, 10 sont portés disparus. 9 autres personnes sont décédées directement d’autres faits de guerre. Si l’on tient compte des déportés et des démissionnaires forcés le bilan s’alourdit à 334 victimes du nazisme dont 50 morts pour la patrie et pour leur ville natale. (bp, mwh, 2021-05-15_bp)
- J. HERR: Diekirch, Bevölkerung und Verwaltung, Kulturhistorische Studie aus dem 18ten Jahrhundert, p. 783-786
- 087)
L’avenue de la Gare pendant l’occupation allemande (WWII) avec portique dont l’inscription suggère la subordination totale de la population au Führer. A droite, l’Hôtel Beau Site, actuellement Hôtel de Ville et à gauche, la Gendarmerie (bâtiment à 1 étage) et l’Hôtel Maison Rouge actuellement Hôtel du Parc (bâtiment à 3 étages). La prise de vue “alignée” sur la voie ferrée et l’image du photographe se mirant dans un vitrage suggère que la photographie ait été prise clandestinement à bord du BENNI circulant entre Diekirch et Vianden. [Photographie: NN_1940-1945, collection: bp]
047) … la plupart des rues, ruelles et places de la Ville de Diekirch ont reçu leur dénomination actuelle par décision du conseil communal siégeant le 18 juin 1892, à l’exception des ruelles suivantes : Gaardestrooss, Sutorsgässel, Fischegaass, Schwalgesgaass, Rankgaass, Forsésgaass, Feydeschgaass, Scheueschgaass. Avant de s’appeler définitivement Esplanade, l’axe routier établi sur le fossé situé par-devant la muraille nord portait successivement le nom de Place [sic] Guillaume (plan de VALERIUS vers 1840 ) et de Lindenallee (Peter OLINGER, in Diekirch im Wandel der Zeiten, édition 1941). Encadrée du Palais de Justice, des écoles communales, du couvent des Récollets doublé de l’église décanale et de l’Hôtel des Postes, l’actuelle Place Guillaume, Kluuster pour les intimes, peinait à porter tout au long du calvaire de l’occupation nazie la dénomination d’Adolf-Hitler-Platz. (bp, mwh, ek, 2015-11-17_bp)
- T. WEILER: 150 Jahre Gemeindechronik, Aus den Gemeinderäten der Stadt Diekirch von 1800-1954, p. 55-57
- P. OLINGER: Diekirch im Wandel der Zeiten, 1941, p. 19
Extrait du Plan VALERIUS (±1840): L’actuelle Esplanade porte le nom de Place Guillaume. En haut à gauche, le couvent des Récollets. [Plan: VALERIUS; dépositaire: Mh[s]D; Photographie: bp_2010-04-30]
Les dénominations de ruelles, rues et places lors de l’occupation allemande, WWII [MH[s]D, Marc ROSCH; Photographie: bp_2013-04-06]
046) … de nombreux sportifs de notre ville se sont distingués dans différentes disciplines. Parmi eux Paul HAMMER, athlétisme (1920 Anvers, 1924 Paris), Léon METZLER, football (1920 Anvers), Albert NUSS, boxe (1928 Amsterdam), Jean KROMBACH, athlétisme (1936 Berlin), Marcel PAULUS, Remy WAGNER et Nicolas KETTEL, football (1948 Londres), Marcel LENTZ, kayak (1952 Helsinki, 1960 Rome), Léon ROTH et John LUCAS, kayak (1952 Helsinki), Léon KLARES, kayak (1960 Rome), Aly DOERFEL, escrime (1972 Munich), Yves CLAUSSE, natation (1988 Séoul, 1992 Barcelone) et Dirk BOCKEL, triathlon (2008 Peking) ont eu l’honneur de représenter le Grand-Duché de Luxembourg – et la Ville de Diekirch – aux Jeux Olympiques. (bp, pm, mwh, 2011-04-26)
- ESSD: Erënnerungsblieder 2009
- P. FONK: Le Sport Grand-Ducal aux JO
“Olympiadag” à Diekirch en 2010 [Photographie: bp_2010-06-27]
045) … fabriquant de liqueurs puis propriétaire-exploitant d’un vélodrome à Diekirch, l’industriel Felix HECK (*1874), surenchérit sur l’originalité de ses occupations professionnelles puisqu’en 1909 il se lança dans la construction automobile au N° 211-213 de la Chaussée Saint-Pierre à Etterbeek-Bruxelles. Les voitures de la marque FIF étaient de petites voitures de tourisme robustes à moteur quatre cylindres. Elles ont fait quelques apparitions en course, mais sans grand succès: en 1909 au “Grand Prix des Voiturettes” et au “Circuit de Boulogne”, en 1911 à la “Coupe des voitures légères” en France et au “Meeting d’Ostende” en Belgique où une [FIF] 4 cylindres de 2.950 cc à culbuteurs se distingua et finalement le 4 août 1913 au “Grand Prix des Cyclecars” [sur le circuit du Mans] en France. Au volant de sa FIF N° 30, Félix HECK boucla les 270,305 km en 4 heures 35 minutes et 47,8 secondes à la vitesse moyenne de 58,8 km/h. Il termina le Grand Prix du Mans 1913 à la 10e place à 58 minutes et 22,2 secondes du vainqueur Alain MURAOUR sur Ronteix N° 45 (74,6 km/h). La première guerre mondiale mit fin à la production des voitures FIF et la fabrication n’en sera pas reprise après l’Armistice. Pionniers en hostellerie, pionniers en tourisme, pionniers en cyclisme et pionniers en construction automobile, les HECK sont bien à l’image et à la hauteur de leur ville natale. Difficile d‘imaginer ce que serait devenu le monde de l’automobile si les FIF de HECK avaient eu la classe des BENZ de WAGNER. (bp, cg, 2014-08-19_bp)
- Etterbeek > Chaussée Saint Pierre (lien actualisé le 2013-06-06_bp)
- Histoire de l’automobile 1900-1909 (lien actualisé le 2013-06-06_bp)
- Constructeurs automobiles belges > FIF (lien actualisé le 2014-08-19_bp)
- Palmarès du Grand Prix du Mans du 4.8.1913 (png) (lien actualisé le 2013-06-06_bp)
- 012), 025), 044), 099)
Felix HECK (à gauche) au volant de sa FIF N° 30 lors du Grand Prix du Mans le 4 août 1913 [Photographie: NN; dépositaire: Agence ROL, Bibliothèque Nationale de France]
044) … à la fin du 19e siècle, le bouillant Félix HECK (*1874), fils du célèbre hôtelier-restaurateur et père-fondateur du tourisme luxembourgeois, Alexis HECK (*1830, +1908), fabriquait des liqueurs à Diekirch. Au Lorenzwues, sur la rive gauche de la Sûre à la sortie de Diekirch, il avait imaginé et aménagé un vélodrome baptisé Vélodrome de la Sûre. Il fut inauguré le 15 juillet 1894. En juillet 1895, une association vélocipédiste belge, le Rapid Club de Bruxelles organisa une course cycliste partant de Namur pour rallier Diekirch où elle se termina au vélodrome du Lorenzwues. Malheureusement la durée de vie de la première installation de ce genre au pays ne dépassa guère quelques années. A l’aube du 20e siècle les boyaux de bicyclette cédèrent le pas aux sabots de quadrupèdes: Un champ de courses hippiques – qui n’était d’ailleurs pas vraiment fait pour durer d’avantage – fut aménagé au même Lorenzwues, en amont du dépôt des machines (Lokschuppen) du Benni, ligne ferroviaire à voie métrique circulant entre Diekirch et Vianden de 1889 à 1948. (bp, pm, rk, 2021-05-13_bp)
- J. HERR: Diekirch. 1985, p. 324
- G. CRASSET: Le cyclisme luxembourgeois de A à Z, Coups de Pédale, hors-série n° 7, 1895
- P. OLINGER: Diekirch im Wandel der Zeiten, 1941, p. 216
- FSCL > histoire > Inauguration vélodrome Diekirch 1894 (lien actualisé le 2014-08-19_bp)
- J. DAHLEM: Maquette de la ligne ferroviaire à voie étroite (Benni) de Diekirch à Vianden (1889-1948), Gare de Bettel, exposée au MH[s]D (jpeg, 331 KB) (lien actualisé le 2021-05-13_bp)
- N. N: Die Pferderennen in Diekirch vor dem Krieg. In: Luxemburger Illustrierte, Nr 14, 1928 (jpeg, 135 KB) (lien actualisé le 2021-05-13_bp)
- P. BONERT: Plan de situation des hippodromes de Diekirch sur orthophoto de 2019 (png, 6,0 MB) (lien actualisé le 2021-05-15_bp)
- 012), 025), 045), 099), 131)
Plan vom Neuen- Alten- und Lorentz-Waasen gezeichnet von Fr. Jul. Vannerus, 15 Juni 1813. D’après ce plan de situation dressé le 15 juin 1813 par François Julien VANNERUS (*1779, +1850) le Lorentz-Waasen (A) se trouvait sur la droite de l’avenue de la Gare, à la sortie de Diekirch, à l’ouest de l’abouchement du Bamerdaller Baach (Ib) (actuellement cour de récréation / parking du Lycée classique de Diekirch). Le Vélodrome de la Sûre et le champ de courses hippiques qui lui succéda se trouvaient par contre au lieu-dit Lorenzwues, situé entre la Sûre et la route d’Ettelbrück à hauteur du site Hëlze Bréck / Al Schwämm, correspondant donc à la partie Est du Ale Wues (C). (La légende reprend les dénominations et l’orthographe du plan original. Les dénominations ne figurant pas au plan original sont en italique) [en haut: P. Olinger_1941; en bas: graphique et légende: bp_2018]
Premier champ de courses hippiques à Diekirch au Lorenzwues. Entre les arbres bordant la route d’Ettelbruck on devine à gauche le Pensionnat Notre-Dame de Lourdes et à droite l’Hôpital du Sacré-Coeur; au fond à droite, le massif du Härebierg. Les gradins remplis de spectateurs sont adossés contre la façade ouest du dépôt des machines du Benni [image issue de Luxemburger Illustrierte Nr 14, 1928]
Le Benni en gare à Bettel. Maquette de la ligne ferroviaire à voie métrique circulant entre Diekirch et Vianden de 1889 à 1948 par J. DAHLEM, exposée au MH[s]D [photographie et adaptation graphique: bp_2021-05-13]
043) … les biens mobiliers de l’église du couvent des récollets se trouvent éparpillés dans plusieurs églises des environs : le grand portail, le maître-autel, les chaises de chœur, la chaire et le buffet de l’orgue à Medernach, un autel à Merscheid, un autre autel à Arlon (l’ancien sanctuaire franciscain qui devint Église Saint Donat en 1805 se trouve zu Arel op der Knippchen) et les confessionnaux à Eppeldorf. La cheminée du couvent fut intégrée au hall d’entrée du Château WIRTGEN et l’emblème franciscain sculpté dans la pierre fut incorporé en 1985 dans le mur arrière gauche de l’actuelle église décanale. (bp, 2014-03-16_bp)
- P. BONERT: Geschichtliches und mehr zur Laurentius-Kirche in Diekirch in Église Diekirch, La nouvelle église décanale de Diekirch, Fabrique d’Église Diekirch, 2013, p. 30
- P. OLINGER: Diekirch im Wandel der Zeiten, 1941, p. 206
- Eglise Saint-Donat et Montée Royale à Arlon (lien actualisé le 2013-03-14_bp)
Maître-autel de l’église du Couvent de Diekirch actuellement en l’église de Medernach [Photographie: bp_2013-02-16]
042) … le couvent des récollets qui a donné son nom à la place Guillaume que les Diekirchois(es) appellent familièrement Kluuster a connu un bon centenaire (1673-1796) de vie et d’activités monastiques. Suite aux errements de la Révolution française, les biens du couvent deviennent propriété publique avant d’être vendus aux enchères en 1797. Transitant par Johann MOHY (1797) et Anton LAEIS (1803), le couvent passe aux mains de la Ville de Diekirch (1825), qui doit se défaire de certaines propriétés communales pour pouvoir payer le prix d’achat de 11.030 florins. En 1867 la partie nord du couvent est rasée pour faire place à la nouvelle église décanale. La partie sud, devenue presbytère et logement de service des vicaires, ne survécut pas aux blessures lui infligées par l’offensive de VON RUNDSTEDT : elle est démolie en 1948. (bp, 2020-03-12_bp)
- T. WEILER: 150 Jahre Gemeindechronik, Aus den Gemeinderäten der Stadt Diekirch von 1800-1954, p. 22
- J. HERR: Diekirch 1985, p. 216
Place Guillaume (Kluuster) avec l’église décanale et le Couvent des Récollets en ruines (1945-1948) [Photographie: NN_<1948; dépositaire: MH[s]D]
041) … à partir de 1800, le conseil communal de Diekirch de l’ère nouvelle, dirigé par un maire et deux maires adjoints, comprenait 21 conseillers : 12 conseillers originaires de Diekirch (dont le bourgmestre), 2 conseillers originaires de Bastendorf, de Gilsdorf, d’Ingeldorf et d’Erpeldange et 1 conseiller originaire de Tandel. Cette étonnante préfiguration de la communauté urbaine Nordstad fut stoppée net par le règlement du 12 mai 1817 qui introduisit le régime de la régence : le conseil communal était composé de 8 membres nommés à vie et – régression oligarchique regrettable – choisis parmi les habitants les plus éclairés et les plus aisés. (bp, rs, 2014-09-28_bp)
- T. WEILER: 150 Jahre Gemeindechronik, Aus den Gemeinderäten der Stadt Diekirch von 1800-1954, p. 3
- A. RIES: Un exemple d’aménagement du territoire: La Nordstaad par Adrien RIES, docteur en droit, licencié en sciences commerciales et financières, 1973 (lien actualisé le 2014-05-11_bp)
- Photo-Club Dikrich, Exposition Vintage Days (vernissage le 21 mai 2010) à l’occasion du 750e Anniversaire de l’Affranchissement de la Ville de Diekirch
- 129)
Le président Raymond DAMANprésente la Nordstaad [sic] lors de la séance académique du 2 juin 1973 à l’occasion du 80e anniversaire de la constitution de l’Union Commerciale de Diekirch. A remarquer que 1) la Nordstaad comprend 7 communes: Bettendorf, Diekirch, Erpeldange, Ettelbrück, Schieren, Colmar, Bissen et que 2) le trafic traversant la Ville de Diekirch est délesté par un contournement Nord et par un contournement Sud. [Photographie: NN pour PCD_1973; dépositaire: VD]
040) … à côté des mosaïques romaines trouvées à l’Esplanade en 1926 (mosaïque au lion), 1950 (mosaïque dite à la tête de méduse) et 1980 (mosaïque de l’apsis), d’autres vestiges romains furent découverts en 1820 (monnaies, Herrenberg), en 1847 (urnes, Herrenberg), en 1848 (colonne romaine, rue du Pont), en 1857 (rue du Curé), en 1917 (urnes, foyer, rue des Remparts), lors des travaux de reconstruction après la deuxième guerre mondiale (rue du Marché, rue de Brabant, Grand-Rue), en 1960 (Vieille Église) et finalement lors des campagnes de fouilles menées par le MNHA en 1992 (Dechensgaart), en 2008 (rue Alexis HECK) et en 2010-2011 (rue Saint Antoine). (bp, cbw, 2013-03-22_bp)
- 010), 011), 100)
Carte postale montrant la mosaïque au lion et un hypocauste in situ en 1926 [Photographie: NN; collection: bp]
039) … le premier hôpital de Diekirch, cité en l’an 1382 à en croire les notes de Jules VANNERUS (*1874, +1970), l’hôpital Marie-Madeleine (Maria-Magdalenen-Hospital) se trouvait au carrefour de la rue Saint Antoine et de la rue de Brabant, à l’endroit où se trouve actuellement la pharmacie ROMMES-MERGEN. (bp, mwh, 2016-05-22_bp)
- A. DAVID: Das Hospital im Laufe der Zeit, Deiwelselter, mars 2013, p. 54-57 (pdf, 237 KB) (lien actualisé le 2016-05-22_bp)
- P. OLINGER: Diekirch im Wandel der Zeiten, 1941, p. 37
- 128), 129)
Situation du “Maria Magdalena Hospital” d’après P. OLINGER, légende originale conservée, 5) Alte Kirche, 6) Richtkreuz, 7) Goethals-Haus [n’a jamais existé], 8) Spital zu Ehren der hl. Maria Magdalena, 9) Franziskanerkloster, 10) Bannmühle, 11) Bouskapelle [Plan: NN; publication: P. OLINGER; graphique: bp_2014]
038) … en 1948 s’est constituée une association dénommée Téléphérique Häreberg asbl, dont le principal objectif était la construction d’un télésiège remontant les pentes du Herrenberg. Parallèlement on envisageait d’aménager le plateau du Herrenberg en champ d’aviation et d’y implanter un parc hôtelier à l’image du Grand Hôtel des Ardennes qui se mourait d’une mort lente mais certaine au val de la Sûre. De la collision des intérêts de ce projet touristique avec les intérêts, plus austères et plus pesants, du projet de construction des casernes du Herrenberg, l’aspect militaire allait sortir vainqueur. Le télésiège n’a pas été construit. (bp, 2010-03-07)
- E. BREUSKIN: Von der Société d’Embellissement zum Syndicat d’Initiative, Eine Diekircher Chronik, 2008, p. 68-70
Ferme du Herrenberg (Famille REUTER) [Photographie: NN; nbi]
037) … pendant la deuxième guerre mondiale l’immeuble du Grand Hôtel des Ardennes d’Alexis HECK fut réquisitionné par l’occupant nazi pour y aménager des casernes qui portaient le nom de Froide Terre Kaserne. Au vu de l’aversion absolue des occupants allemands contre tout ce qui avait un brin de connotation française, comme les bérets basques ou les noms et prénoms français, cette appellation paraît pour le moins étonnante. Il est probable qu’elle faisait référence au nom d’un bastion de défense des environs de la ville de Verdun, l’Ouvrage de Froideterre, véritable symbole de la résistance des forces françaises pendant la première guerre mondiale. Alors que les Allemands n’ont pas réussi à s’en emparer en 1916 lors du siège de Verdun, l’ouvrage de Froideterre n’a pas fait long feu en 1940-1945 puisque les nazis l’ont pris, comme qui dirait, en passant. (bp, 2010-03-07)
- Ouvrage de Froideterre (lien actualisé le 2013-03-07_bp)
- 111)
Grand Hôtel des Ardennes (A. HECK), Froide Terre Kaserne 1940-1944 [Photographie: NN; nbi]
036) … Marlene DIETRICH (*1901, +1992), fameuse actrice et chanteuse (Lili Marleen, Ich bin die fesche Lola, Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt) d’origine allemande émigra aux Etats-Unis en 1930. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle résista aux sollicitations nazies et participait aux activités des United Service Organizations (USO). Dans le contexte des prestations de l’USO visant à entretenir et divertir les troupes américaines en mission en dehors du territoire américain, Marlene DIETRICH se serait produite deux fois à Diekirch devant les vaillants soldats américains du 109e régiment d’infanterie : le 9 décembre 1944 et le 15 décembre 1944, la veille du début de l’offensive de VON RUNDSTEDT. En fait, le parcours de l’actrice-chanteuse à la voix envoutante semble un rien plus confus puisque d’autres sources affirment qu’elle se serait produite le 15 décembre 1944 à Eupen, ville des cantons germanophones de Belgique située à 108 km au nord de Diekirch et qu’elle y aurait logé le 16 décembre 1944 à l’hôtel SCHMITZ-ROTH am Rathausplatz. Avertie du déclenchement de la bataille des Ardennes elle aurait quitté Eupen “stante pede” durant la nuit du 16 au 17 décembre 1944, destination inconnue. D’autres témoins, des vétérans US, affirment avoir assisté à des représentations de la DIETRICH les 16 et 17 décembre 1944 à Verviers, à 16 kilomètres d’Eupen. Que les représentations prévues pour le 17 décembre 1944 à Honsfeld, à 44 km d’Eupen, aient été définitivement reportées, semble faire l’unanimité de part et d’autre. (bp, pm, mwh, fg, 2015-02-08_bp)
- J. C. Mc MANUS: Alamo in the Ardennes, Edotions Na. Caliber, 2007
- M. VAESSEN: Besuch von Marlene DIETRICH abgesagt, Grenzecho, 2010-12-14
- I. C. LIGHTNER (103 AAA GP): The show must go on, in Veterans of the Battle of the Bulge, 1999-11, Volume XVIII, Number 4, p. 5 (png) (lien actualisé le 2015-02-09_bp)
- Marlene DIETRICH chante Lili Marleen (lien actualisé le 2015-02-09_bp)
Marlene DIETRICH au service des USO pendant la duexième Guerre Mondiale [Photographie: NN; nbi]
035) … les Courses Hippiques Internationales du 24 juillet 1949 furent organisées par la municipalité de Diekirch sous le haut patronage du gouvernement grand-ducal. Les courses se faisaient au trot attelé: le driver est assis sur un sulky, sorte de charrette à deux roues ultra-légère tractée par un cheval de course avançant au trot, avec interdiction formelle de passer au galop, la mise à la faute entrainant la disqualification automatique et immédiate de l’attelage. Y participaient 38 chevaux dont 12 français, 10 belges, 5 néerlandais et 11 luxembourgeois. Les chevaux luxembourgeois engagés appartenaient à Ph. POORTERS (2) de Troisvierges, J. HECK de Bissen, J. WEISTROFFER de Kockelscheuer, A. SINNER de Krauthem, H. KNAFF de Medernach, C. HEFFENISCH de Hoscheid, J. DONDLINGER de Garnich, J. LOMMEL de Differdange, au Dr. REIFFER de Bascharge et à M. BINSFELD d’Erpeldange. Le circuit urbain de 1.700 mètres les menait du parvis de l’église décanale, par l’Esplanade, la rue Alexis HECK, la rue du Pont, la rue de la Croix, la rue des Tilleuls et la rue du Palais vers le point d’arrivée à hauteur de la rue Jean l’Aveugle. Pour le « Grand Prix de la Ville de Diekirch » doté de 20.000 francs, il fallait parcourir une distance de 10.000 mètres. La chaussée était recouverte de sable afin de protéger les sabots des coursiers. (bp, pm, cb, 2021-05-15_bp)
- Photothèque de la Ville de Diekirch
- Programme officiel des Courses Hippiques Internationales de Diekirch du 24 juillet 1949
- P. BONERT: Plan de situation des hippodromes de Diekirch sur orthophoto de 2019 (png, 6,0 MB) (lien actualisé le 2021-05-15_bp)
- 044), 099),
Courses Hippiques internationales de Diekirch, Programme officiel, Circuit urbain, 1949 [Plan: NN; collection: bp]
Courses Hippiques internationales de Diekirch en 1949 sur la rue Guillaume [Photographie: NN_1949; dépositaire: VD]
034) … le dernier immeuble subsistant du côté droit de la rue Alexis HECK, le numéro 28, acquit une triste et sombre renommée pendant les années 1940-1945. La Villa CONTER – en ce temps-là on l’appelait de ce nom – était en effet le pendant de la redoutable Villa PAULY à Luxembourg-Ville et de la Villa SELIGMANN [sic] à Esch-sur-Alzette. La GESTAPO (Geheime Staatspolizei) avait investi les locaux. Elle les transforma en quartier général et y installa un centre régional d’interrogatoire et d’incarcération. Venant des quatre coins de l’Oesling, des personnes arrêtées sous le seul chef d’accusation de comportement non conforme aux préceptes imposés par l’occupant nazi, furent dirigées vers la Villa CONTER où elles subissaient les pratiques d’interrogatoire atroces et inénarrables des bourreaux nazis. Le cas échéant elles y furent emprisonnées ou elles furent acheminées soit vers la Villa PAULY pour la suite de l’interrogatoire soit directement vers l’enfer de HINZERT. Le passage par la Villa CONTER fut au mieux un événement traumatique laissant des cicatrices douloureuses indélébiles, sinon au pire le point de départ d’un calvaire sans retour. (bp, 2020-03-08_bp)
- P. WEYER-BESCH: Dikrecher Krichserënneronge vum Pauline Weyer-Besch (II) in Rappel, Revue de la LPPD, 2006, p. 411-419
- 146)
Fin du 19e siècle, Alexis HECK a fait construire à côté de son « Grand Hôtel des Ardennes » sa résidence privée, dont il avait confié l’élaboration des plans à l’architecte Jean Pierre KNEPPER. La construction de la Villa HECK ne s’est pas faite sans accrocs, puisqu‘un ouvrier fut enseveli sous les décombres en 1895. Plus tard la Villa HECK prit le nom de Villa CONTER qui fut le siège de la GESTAPO à Diekirch lors de la deuxième Guerre Mondiale. [Photographie: bp_2007-09-19]
033) … Mathias WOLFF, né à Diekirch le 6 mars 1779 des époux Mathias WOLFF et Anna Maria ZENNER, fut ordonné prêtre en 1802. Il entra dans les ordres de la Société de Jésus en 1815 en Belgique. En 1816 il fut envoyé aux Pays-Bas avec la mission de mettre sur pied les structures de l’enseignement catholique néerlandais. En 1819 il fut chargé de l’administration de la paroisse de Culemborg près d’Utrecht. En 1822 Rev. Fr. Mathias WOLFF S. J. fut nommé Supérieur de l’ordre des frères jésuites néerlandais. Il créa la Societas Jesus Maria Joseph qui allait s’investir dans l’éducation des jeunes filles laissées à l’abandon par l’enseignement classique. Vénéré de tous ses paroissiens qui lui attribuaient des dons de prophète et de guérisseur, il s’est éteint à Culemborg le 31 octobre 1857. (bp, pm, mwh, 2011-04-26)
- Guntur Povince > Societas Jesus – Maria – Josef (lien actualisé le 2013-03-07_bp)
- Intérieur de la Chiesa del Gesu ou Eglise du Saint Nom de Jésus à Rome (lien actualisé le 2014-04-26_bp)
- 064)
Chiesa del Gesu ou église du Saint Nom de Jésus à Rome (I). Modèle de l’art jésuite (construction 1568 – 1584), elle représente l’église-mère de la Compagnie de Jésus [Photographie: bp_2009-04-15]
032) … le 8 juin 1871 le grand écrivain français, Victor HUGO mentionne dans son carnet de voyage une arrivée en gare de Diekirch, dont les quais étaient peuplés de femmes qu’il trouva bien séduisantes. Par la suite, il séjournait pendant 4 jours au Grand Hôtel des Ardennes d’Alexis HECK où il occupait la chambre et le salon de la suite N°15. Dans l’ouvrage intitulé « Actes et Paroles 1870-1871-1872 », Victor HUGO, acide, nous livre la raison de son séjour à Diekirch : Aujourd’hui, 20 août 1871, je suis cité à faire, par-devant le juge d’instruction de Diekirch, délégué par commission rogatoire, la déclaration de l’acte tenté contre moi [à Bruxelles] dans la nuit du 27 mai. Deux mois et vingt-quatre jours se sont écoulés. Je suis en pays étranger. Le gouvernement belge a laissé aux traces matérielles le temps de disparaître, et aux témoins le temps de se disperser et d’oublier. Puis quand il a fait tout ce qu’il a pu pour rendre l’enquête illusoire, il commence l’enquête. Quand la justice belge pense qu’au bout de près de trois mois le fait a eu le temps de s’évanouir judiciairement et est devenu insaisissable, elle se saisit du fait. (bp, pm, 2010-03-07)
- T. BOURG, F. WILHELM: Le Grand Duché de Luxembourg dans les carnets de Victor HUGO, Editions RTL
- V. HUGO: Actes et Paroles 1870-1871-1872, p. 216 et suivantes
Gare de Diekirch avec une locomotive à vapeur le long du quai [Photographie: NN; nbi]
031) … Hoegaarden, la cité brassicole située en plat pays belge accumule les parallèles avec la Ville de Diekirch. En 2010, les brasseries Hoegaarden et Diekirch appartiennent toutes les deux au groupe Anheuser Busch InBev. Victimes d’une globalisation économique outrancière, elles furent toutes les deux menacées de mesures de restructuration en ce qui concerne l’exploitation industrielle du site. De surcroît, les villes de Hoegaarden et de Diekirch vouent toutes les deux un véritable culte à l’âne. Le dimanche des Rameaux une procession traversant la ville de Hoegaarden commémore l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, à dos d’âne et acclamé par une foule agitant des palmes. La bien nommée « Palmezelprocessie » de Hoegaarden incita Jean Claude MULLER, ancien élève du Lycée Classique de Diekirch, ancien directeur de la Bibliothèque nationale et socio-linguiste chevronné, à revoir la lecture de l’emblème de l’âne diekirchois. Ceci d’autant plus que le rapport final de la visitation de la paroisse de Diekirch en 1624 fait bel et bien état d’une statue représentant le Christ assis sur le dos d’un âne: Man soll in Diekirch die Statue Christi auf dem Esel mit Holz zudecken, um nicht zum Gespött zu werden. (bp, cb, 2013-06-15_bp)
- E. DONCKEL: Unsere Pfarrer von 1326-1793 in Livre du 7e Centenaire, 1960, p. 76
Palmezelprocessie à Hoegaarden [Photographie: NN; nbi]
030) … au début du 19e siècle la « Société du Luxembourg » fut chargée de la construction d’un canal reliant la Meuse à la Moselle. Cet ambitieux projet conçu par Remi DE PUYDT (*1789, +1844), ingénieur et miliaire de carrière belge, élu libéral du district de Diekirch à la Chambre des représentants de Bruxelles de 1837 à 1841, prévoyait que cette liaison fluviale décroche de la Meuse à Liège, passe par La Roche, Ettelbruck et Diekirch pour rejoindre la Moselle à Wasserbillig. Pour y arriver, il aurait fallu vaincre 684 m de dénivellation, construire 205 écluses et aménager plus de 400 km de chemins de halage. En 1830 les bureaux de l’ingénieur en chef furent installés à Ettelbruck. La voie navigable ne fut cependant jamais achevée puisque la révolution belge de 1830 torpilla le projet : Le port fluvial qu’il était prévu de construire sur les berges de la Sûre à hauteur de l’actuel Hôtel de Ville de Diekirch et qui comprenait un bassin portuaire aménagé perpendiculairement au cours d’eau, n’a jamais été mis en chantier. (bp, pm, 2015-05-16_bp)
- J. HERR: Diekirch 1985, p. 280
- Canal Meuse – Rhin (lien actualisé le 2013-03-07_bp)
- 023), 114)
Plan du port fluvial de Diekirch (avenue de la Gare, à hauteur de l’actuel Hôtel de Ville) [Plan: NN; dépositaire: MH[s]D]
029) … Diekirch semble être un terrain favorable à l’éclosion de vocations d’historien à l’instar des Jules VANNERUS, Nic VAN WERVEKE, Jean-Pierre GLAESENER, Peter OLINGER, Joseph GEIBEN, Jos HERR, Paul JOST, Ben MOLITOR, Aloyse DAVID, Roland GAUL. (bp, ns, 2014-08-18_bp)
- Centre National de Littérature > Autorenlexikon > Jos GEIBEN (lien actualisé le 2013-06-13_bp)
- 7), 28)
Réception à la bibliothèque du Musée National d’Histoire Militaire de Diekirch (MNHM) des archives privées du Col. Harry M. KEMP, USA ret. (*1919, +2006), officier américain qui a fait évacuer la Ville de Diekirch le 19 décembre 1944: de gauche à droite, Dan JORDAO (MNHM), Guy LENZ (président de l’association MNHM), Roland GAUL (curateur du MNHM), Jacques DAHM (bourgmestre) et Mrs. KEMP, veuve du Col. Harry M. KEMP [Photographie: bp_2010-05-08]
Aloyse DAVID (*1922, +2014) à l’occasion de la présentation de son ouvrage “Das Handwerk in Diekirch. Eine Auflistung Diekircher Handwerker vom 18. Jahrhundert bis heute” (ISBN-13: 978-99959-676-0-4) dans les locaux du Syndicat d’Initiative et du Tourisme: de gauche à droite, Karin BREUSKIN-PROBST (présidente du SI), Jean-Luc GONNER (membre du comité du SI), Frank THILLEN (échevin), Aloyse DAVID. [Photographie: bp_2010-11-25]
028) … dans le domaine littéraire Albert MAMBOURG (e.a. Le crime parfait, Liese endlos lieben, Im Zuge Magrittes), Henri LOSCH (e.a. Di zwéi vum Bierg, En drolege Schlasshär, De falschen Hond) et Jos GEIBEN (e.a. Nicht weinen, Matka!, Wege ins Ungewisse) défendent les couleurs locales. (bp, ns, 2013-06-13)
- Centre National de Littérature > Autorenlexikon > Jos GEIBEN (lien actualisé le 2013-06-13_bp)
- Centre National de Littérature > Autorenlexikon > Henri LOSCH (lien actualisé le 2013-06-13_bp)
- Centre National de Littérature > Autorenlexikon > Albert MAMBOURG (lien actualisé le 2013-06-13_bp)
- 007), 029)
Pierre DILLENBURG, Dr Albert MAMBOURG (750 Jar Konferenz 2010) [Photographie: bp_2010]
027) … des peintres de renom sont originaires de Diekirch : Henri DILLENBURG, Roger GERSON, Michel HEINTZ, Marc HERR, Jean LEYDER, Nina MAMBOURG (fille du Dr Albert MAMBOURG jr), Joseph OTH, Marc RISCH, Hein ROSCH, Marcel ROTH dit Mix, Théophile STEFFEN, Marcel THILLEN et Rita WOLFF . (bp, cb, 2016-12-20_bp)
- Tableau synoptique (jpg) (lien actualisé le 2016-12-20_bp)
- Oeuvres individuelles: DILLENBURG Henri, GERSON Roger, HEINTZ Michel, HERR Marc, LEYDER Jean, MAMBOURG Nina, OTH Joseph, RISCH Marc, ROSCH Hein, ROTH Mix, STEFFEN Théophile, THILLEN Marcel, WOLFF Rita (jpg) (liens actualisés le 2016-12-20_bp)
- 028), 072), 073), 121), 123), 139)
Ingeldorf par Mix ROTH 1965 [Photographie: bp_2004; collection: bp]
026) … les députés Diekirchois de l’ère nouvelle sont au nombre de huit: Jos HERR (député, député européen), Henri CRAVATTE (député, ministre de l’intérieur), Michel EWEN (député), René STEICHEN (député, secrétaire d’État, ministre, commissaire européen), Lucien WEILER (député, président de la Chambre des Députés), Claude TURMES (député européen), Claude HAAGEN (député, ministre), André BAULER (député, secrétaire d’État) et Frank ENGEL (député européen). (bp, rs, 2022-02-17_bp)
- 005)
Parlement européen à Strasbourg (F). Date de construction : 1998. Architectes : M. ROBAIN, R. TISNADO, J. F. BONNE, A. BRETAGNOLLE, R. H. ARNAUD, L. M. FISCHER, G. VALENTE [Photographie: bp_2014-04-16]
Parlement européen à Strasbourg (F), hémicycle. [Photographie: bp_2014-04-16]
025) … de nombreuses industries agro-alimentaires ont fonctionné à Diekirch. Fabrique de bonbons (Kamellefabrik) d’Auguste RICHARD, fabrique de sucre FORTSCHRITT, brasseries GOEBEL, WOLFSTEINER, WÜRFLINGER, CRAVATTE, MOSER et DRÜSSEL, malterie DRÜSSEL, fabrique de tabacs STEINBORN, fabriques de cigares Jean LUCAS, SCHMIT frères et ERNSER, manufacture de cigarettes (MACID), distilleries MÜLLER frères (Bitter Diekirch) et Hary SUTTOR, fabrique de liqueurs Félix HECK, fabrique de limonades Nic CIGRANG et Jules CLAUSSE (Herrenberger Sprudel), fabrique de moutarde Nic THOMA, fabrique de soupes et condiments Jean-Pierre ROTH (Jemmy’s Suppen und Würzefabrik), fabriques de vinaigre WOLFF, SCHAACK-DIEDERICH et TSCHIDERER & BECH, boulangerie FISCHER. (bp, fg, 2015-02-09_bp)
- Industriegeschicht vu Lëtzebuerg (lien actualisé le 2013-03-07_bp)
- 012), 044), 045), 070), 099), 124)
Fabrique de bonbons Auguste RICHARD & Co, rue MULLER-FROMES [Photographie: NN; nbi]
024) … au début du 18e siècle des artisans originaires de la région d’Ischgl et Galtür en Autriche ont pris résidence à Diekirch. Parmi eux les SCHIEDER, HEISS, ZANGERLEY, CATHREIN et MATTLING. Les familles TSCHIDERER, BALDAUFF, COSTER, MERTEN, REILES, MOLITOR, GILSON, BRASSEL, SALENTINY, RISCHARD, DELAHAYE, BECH, HECK, SCHROELL, MONGENAST, SCHAEFER, KIOES et NELLES descendent en ligne directe des immigrants autrichiens. (bp, rd, 2019-03-19_bp)
- 004), 005), 007), 020), 025), 101)
L’émigration autrichienne vers Diekirch et portraits de descendants d’immigrés autrichiens: 1a) Charles BECH père (*1840); 1b) Charles BECH fils (*1882); 1c) Joseph BECH (*1887); 2) Posper BRASSEL (*1837); 3) Fernande MOLITOR-COSTER (*1926); 4a) Alexis HECK (*1830); 4b) Chrétien HECK (*1885); 5) Jospeh MERTEN (*1883); 6) Mathias MONGENAST (*1843); 7) Auguste NELLES (*1812); 8) Ernest SALENTINY (*1911); 9a) Justin Napoléon SCHROELL (*1837); 9b) Paul SCHROELL (*1879); 10a) Joseph TSCHIDERER (*1799) et 10b) Victor TSCHIDERER (*1838). [Carte: Google Earth; Graphique et légende: bp_2019]
023) … originaire de Bitburg et avocat à Diekirch comme Vendelin JURION (*1806, +1882), Charles-Mathias SIMONS (*1802, +1874) fut conseiller communal à Diekirch et commissaire de district. Avec Nicolas WATLET (*1789, +1868), avocat inscrit au barreau de Diekirch comme lui et homme politique appartenant au rassemblement anticlérical comme lui, Charles-Mathias SIMONS représente l’arrondissement de Diekirch au Congrès national de Belgique à Bruxelles de 1830 à 1831 et participe à ce titre à l’élaboration et au vote de la nouvelle constitution belge. Il devient membre du Conseil provincial, puis membre de l’Assemblée des États, membre du conseil de gouvernement, membre de l’Assemblée constituante, administrateur général des Affaires communales, président du gouvernement et Ministre d’État et finalement membre du Conseil d’État. (bp, 2014-08-13_bp)
- Histoire des Belges > Révolution de 1830 > Congrès National (lien actualisé le 2014-08-13_bp)
- Congrès National de Belgique 1830 > Composition (pdf) (lien actualisé le 2014-08-12_bp)
- Congrès National de Belgique 1830 > Charles-Mathias SIMONS > Biographie (lien actualisé le 2014-08-12_bp)
- Congrès National de Belgique 1830 > Nicolas WATLET > Biographie (lien actualisé le 2014-08-12_bp)
- 021), 022)
Le Congrès National de Belgique de 1830, chargé de la rédaction de la nouvelle Constitution belge et de l’élection du Chef de l’Etat, se compose de 238 délégués, élus au suffrage censitaire (droit de vote réservé aux citoyens payant un certain seuil d’impôts) et capacitaire (droit de vote réservé aux citoyens porteurs de certains titres et/ou exerçant certaines fonctions) et représentant 44 arrondissements regroupés en 9 provinces. Charles-Mathias SIMONS (*1802, +1874) et Nicolas WATLET (*1789, +1868), tous deux avocats à Diekirch, défendent les intérêts de l’arrondissement de Diekirch qui fait partie de la province de Luxembourg. [Tableau: bp_2014]
022) … en 1842, Vendelin JURION (*1806, +1882), originaire de Bitburg, avocat à Diekirch, déclara en sa qualité de bourgmestre de la Ville de Diekirch au roi et grand-duc Guillaume II, en visite à Diekirch: Sire, le pays n’est pas heureux. Par la suite il devint membre du gouvernement puis président du Conseil d’État. A noter que Vendelin JURION est le neveu du curé Dominic Constantin MÜNCHEN (*1763, +1818), premier et ephémère bourgmestre de l’ère nouvelle. (bp, 2014-05-25_bp)
- Kaspar MÜNCHEN Descendants Register Report computed on BK6 on 2014-05-25 (pdf) (lien actualisé le 2014-06-12_bp)
- 021), 023), 129)
Rapports généalogiques des familles MÜNCHEN et JURION [Généalogie: bp_2014]
021) … l’ingénieur Alphonse MÜNCHEN, né à Diekirch le 3 septembre 1850, fut bourgmestre de la Ville de Luxembourg de 1905 à 1914. Il s’agit d’un parent éloigné (6e degré) de Dominic Constantin MÜNCHEN (*1763, +1818), originaire de Dudeldorf, curé à Schankweiler (1791-1793) puis à Diekirch (1793-1803). Dominic Constantin MÜNCHEN fut bourgmestre de la Ville de Diekirch en l’an 1800 avant d’être nommé directeur de l’Athénée de Luxembourg en 1803. Il enseigna la philosophie à l’université de Gand en Belgique de 1817 à 1818. (bp, 2014-05-25)
- G. BRAND: Dominik Konstantin MÜNCHEN, Pfarrer, Pädagoge und Philosophieprofessor aus Dudeldorf, Eifelszeitung, 2013 (png) (lien actualisé le 2014-05-25_bp)
- Gemeinde Dudeldorf > Geschichte (lien actualisé le 2014-05-26_bp)
- 022), 023), 129)
Dudeldorf avec son enceinte datant de 1345 et son château, vers 1700. En 1813 Donat Arnold MÜNCHEN, frère de Dominic Constantin MÜNCHEN, devient propriétaire du château [Dessin: NN; dépositaire: Gemeinde Dudeldorf_2014]
020) … l’éditeur du Escher Tageblatt (1913) et des Cahiers luxembourgeois (1923), Paul SCHROELL, est né le 21 août 1879 à Diekirch, issu d’une famille d’imprimeurs et d’éditeurs, originaire de Trèves et résidant à Diekirch depuis 1832. Son père, Justin SCHROELL, né à Diekirch le 13 avril 1837, fut conseiller communal à Diekirch. (bp, 2014-08-11_bp)
- Bibliothèque nationale de Luxembourg > eluxemburgensia > Tageblatt > 30. juin 1913 (lien actualisé le 2014-08-11_bp)
- 004), 025), 065)
Première édition du Escher Tageblatt du 30 juin 1913. En cartouche à droite du titre du journal: Verlag: Escher Druckerei und Zeitungsverlag. Verantwortl. Herausgeber: Paul Schroell, Esch-Alz. [BNL, eluxemburgensia_2014]
019) … Vincent WIESENBACH, né à Diekirch le 4 avril 1880, fut le premier luxembourgeois à être titulaire d’un brevet de pilote d’avion qu’il a obtenu à Cannes en mars 1910. Mécanicien au service des frères WRIGHT au Mans (France) de 1908 à 1909, il émigra en Autriche et se tua le 11 juin 1911 aux commandes d’un avion de sa construction lors d’un meeting aéronautique à Wiener-Neustadt. (bp, 2010-12-19)
- Amicale des Vieilles Tiges de l’Aviation Luxembourgeoise (lien actualisé le 2013-03-06_bp)
- Air Journal > Première victime de l’aviation en Autriche (lien actualisé le 2014-01-12_bp)
- 076)
Vincent WIESENBACH (*1880 à Diekirch, +1911 à Wiener-Neustadt en Autriche), premier aviateur luxembourgeois breveté et première victime luxembourgeoise d’un accident aérien [Photographie: NN; nbi]
Le pilote de cet aéroplane VOISIN exposé à Luxembourg fut Jacques WIESENBACH (*1884 à Bonnevoie), frère cadet de Vincent WIESENBACH (*1880, +1911) [Photographie: Ch. BRANDENBOURG fils_??; nbi]
018) … la grotte artificielle de la brasserie de Diekirch, construite vers 1890 à l’aide de rochers naturels et de ciment de Rumelange à l’occasion du Cinquantenaire de la Société Agricole grand-ducale, restaurée en 2004, est un rare exemple de l’art de la rocaille artificielle de la fin du 19e siècle. Elle fait partie du patrimoine pittoresque de cette époque-là et constitue un des premiers ouvrages en ciment au Luxembourg. (bp, 2014-05-15_bp)
- Service des sites et monuments nationaux: Grotte de Diekirch (lien actualisé le 2013-03-06_bp)
- M. SCHOELLEN: La butte-belvedère en rochers artificiels de Diekirch, Repères N° 2 par Les amis du Vieux Diekirch, 2004
- 101)
Rocher-belvédère de la Brasserie de Diekirch [Photographie: Ch. BERNHOEFT_1895]
017) … parmi les nombreux élèves du Lycée Classique de Diekirch on compte le Grand-Duc Henri (né le 16 avril 1955), le ministre d’Etat honoraire Jacques SANTER (né le 18 mai 1937) ainsi que le physicien, écrivain, journaliste et infotainer Ranga YOGESHWAR (né le 18 mai 1959). (bp, pm, hw, 2020-02-04_bp)
- Ranga YOGESHWAR > Vita (lien actualisé le 2013-03-06_bp)
SAR le Prince Henri de Luxembourg entouré de ses professeurs au LCD. De gauche à droite: Ben MOLITOR (directeur), Pierre STEFFES, Marcel WERDEL, Bernard KRACK [Photographie: Pol ASCHMAN pour LCD_1967/1968 mise à disposition par Henri WERDEL]
016) … trois Ministres d’État sont nés à Diekirch: Joseph BECH, Paul EYSCHEN, Mathias MONGENAST. Quatre autres Ministres d’État ont des liens professionnels avec Diekirch : le Baron Félix de BLOCHAUSEN, né au château de Birtrange, Charles-Mathias SIMONS, né a Bitburg et Edouard THILGES, né à Clervaux étaient tous les trois avocat au tribunal de Diekirch, Pierre FRIEDEN, né à Mertert était professeur au Lycée Classique de Diekirch. (bp, 2015-06-12_bp)
- Luxembourg > Politique > Gouvernements 1848-2011 (lien actualisé le 2015-06-12_bp)
- 107), 115)
015) … le 6 mai 1978, Diekirch inaugura la première zone piétonne du pays. (bp, 2015-06-12_bp)
- J. HERR: Diekirch, Hier et aujourd’hui, Histoire illustrée et population, 1980, p. 314-317
Inauguration de la première zône piétonne du pays: 1er rang: Jean JUNG (commissaire de district), Firmin GAUL (échevin), Jos. WOHLFART (ministre de l’Intérieur), René STEICHEN (bourgmestre), Josy BARTHEL (ministre de l’environnement et du tourisme), Guy LINSTER (secrétaire d’Etat), Maurice BONERT (échevin), Gérard RAFIN (représentant de la ville jumelée de Monthey), Raymond DAMAN (président de l’Union commerciale de Diekirch); 2e rang, debout: Marie-Thérèse BOEVER (conseiller communal), Claude LANNERS (conseiller communal) [Photographie: NN; VD_1978]
014) … au début de la seconde guerre mondiale, Hélène HIERTZ (*1911, +1985), issue d’une dynastie d’hôteliers-restaurateurs renommés de Heinerscheid, tenait le buffet de la gare à Kautenbach. Patriote de coeur et d’esprit, elle survécut au camp de concentration de Ravensbrück où elle fut déportée par l’occupant nazi pour avoir ravitaillé les réfractaires luxembourgeois qui se cachaient dans les forêts ardennnaises. Secondée par son mari Chrëscht COLLING, originaire de Wilwerwiltz, elle ouvrit un café-restaurant à Wilwerwiltz après la guerre. En 1949, elle s’est finalement et définitivement installée à Diekirch où l’ “Hôtel HIERTZ” fût pendant de longues années l’unique et combien fameux fleuron de la gastronomie luxembourgeoise, à un point tel qu’ en 1958, Hélène HIERTZ reçut sa première étoile Michelin et devint ainsi le premier restaurant étoilé du pays. La deuxième étoile pour “Hiertzen Helène” suivit en 1970. (bp, ap, 2014-01-18_bp)
- A. PRETTI, Notice biographique concernant Hélène HIERTZ, 2010, 750.lu
Hôtel HIERTZ à Heinerscheid vers 1917: La petite fille, tout de blanc vêtue, se tenant sur le perron de l’hôtel serait-elle Hélène HIERTZ ? [Photographie: NN; nbi_2014]
013) … en 1906, la famille WAGNER devient un des premiers concessionnaires mondiaux de voitures BENZ: Mercedes-Benz Luxemburg ist die älteste noch existierende Auslandsvertretung der Daimler AG. Sie geht zurück auf den Kontakt zwischen Karl BENZ, dem Erfinder des Automobils, und dem 1846 in Diekirch geborenen Jean WAGNER während der Weltausstellung 1900 in Paris. Nomen est omen, hatten die WAGNERs doch seit 1871 eine Wagnerei und Kutschenfertigung, was also lag näher, als sich mit der neuen Generation der Mobilität – nunmehr mit Motorkraft – zu widmen? Mit Benz & Cie., der damals größten Automobilfabrik der Welt, hatte man einen perfekten Partner. (bp, pm, mwh, jb, fg, 2015-06-27_bp)
- Conservatoire National de Véhicules Historiques (lien activé le 2015-06-27_bp)
- 045)
Collection de miniatures de modèles Mercedes-Benz (camions, utilitaires, limousines et voitures de sport) éditée par Mercedes-Benz AG et distribuée par le Garage WAGNER dans les années 1960 [Photographie: bp_2014; collection: jb]
012) … grâce à Alexis HECK, pionnier du tourisme luxembourgeois et fondateur du Grand Hôtel des Ardennes en 1810, Diekirch devint berceau du tourisme. En 1949 le Ministère de l’Education nationale créa la première et unique école hôtelière du Grand-Duché à Diekirch. Accolée à la Jungeschull, derrière la sacristie de l’église Saint-Laurent, elle fut ravagée par un incendie criminel en mai 1969. Après une reconstruction-express, l’Ecole hôtelière de Diekirch reprit du service dès la rentrée 1969. En 1984 elle occupa finalement les locaux du nouveau Lycée Technique Hôtelier Alexis HECK (LTHAH) construit sur le Campus MERTEN au lieudit Päerdsrennen. En quête de reconnaissance internationale, le Lycée Technique Hôtelier Alexis HECK – il peut accueillir quelques 300 élèves – est rebaptisé Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg (EHTL) en 2018. (bp, 2018-07-10_bp)
- Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg (lien acutalisé le 2018-07-10_bp)
- 025), 044), 045), 099)
Excursion en autobus en partance devant le Grand Hôtel des Ardennes à Diekirch [Photographie: NN; Dépliant publicitaire; nbi]
Plaque commémorative à la mémoire d’Alexis HECK, fondateur du tourisme au Grand-Duché installée devant le Château WIRTGEN et en face de l’emplacement de l’Ancien Grand Hôtel des Ardennes [Photographie: bp_2013]
Incendie criminel du 18 mai 1969 touchant l’Ecole hôtelière Alexis HECK de Diekirch et – en partie – la Jungeschull, école primaire des garçons. Entre 1969 et 2013 tous les immeubles de la rue des écoles, à droite, (1. maison HEINRICY et 2. annexes, 3. comice agricole, 4. maison CROISÉ, 5a. maison et 5b. ferme SCHMITZ) sont rasés pour faire place à un nouveau complexe scolaire [Photographie: NN pour le PCD; silhouettage: bp_2018; dépositaire: VD]
011) … dans la cour agricole de la villa romaine de l’Esplanade, dont le bâtiment principal semble avoir été détruit par le feu entre 250 et 300 ans après J.-C., était situé un bâtiment à salle unique de 16 x 10 mètres. Cet édifice dont la fonction exacte n’est pas connue, était chauffé par un hypocauste à canaux. Les murs en sont partiellement conservés sur une hauteur de plus de 7 mètres. A l’époque mérovingienne une première église éponyme de la localité de Diekirch est installée dans ce bâtiment antique. Elle doit être considérée comme un centre de la mission dirigée par l’évêché de Trèves au 7e siècle après J.-C. dans les Ardennes. (bp, 2010-03-07)
- J. METZLER, J. ZIMMER: Zur Frühgeschichte von Diekirch in Archeologia Mosellana, Sonderdruck, Band 1, 1989
- M. PAULKE: Die römische Axialhofvilla von Diekirch – Neue Grabungen und Forschungen. Empreintes, MNHA, 3/2010, p. 54-67
- Service des sites et monuments nationaux: Diekirch, Vieille église St Laurent (lien actualisé le 2013-03-06_bp)
- MH[s]D, Salle -1A
- 040), 100)
Représentation graphique de la villa romaine de Diekirch avec ses dépendances projetée sur plan cadastral actuel. En rouge: G1-G12, agencement théorique des dépendances par analogie avec d’autres villas romaines de ce type. En noir: G6, G8, G10, G12, dépendances de la villa romaine retrouvées lors de fouilles archéologiques récentes. En vert: I – XI, fouilles archéologiques et vestiges romains découverts, sauf II: champ funéraire hypothétique. En jaune: bâtiment central de la villa romaine au pied du Herrenberg. En ocre: voies d’accès et de distribution. La dépendance G8 / VIII allait devenir la Vieille Eglise de Diekirch [Graphique: MNHA, M. PAULKE_2010; modifié: bp_2018]
Représentation imagée de la Villa romaine de Diekirch avec ses dépendances. Le bâtiment cerclé de noir donnera la Vieille Eglise Saint-Laurent. En fait les dépendances devraient être alignées sur les limites latérales de la villa romaine et non point au centre du domaine. [Dessin: P. WAGNER_2011; dépositaire: MH[s]D]
010) … la tourelle ronde à l’angle nord-ouest de la Vieille Église construite en 1912 (1913?) d’après les plans de Charles ARENDT doit malheureusement être qualifiée de pure fantaisie dénuée de tout fondement historique. Depuis les fouilles de 1960 nous savons en effet que contrairement à ce qu’en pensait Charles ARENDT, la partie la plus ancienne de la Vieille Église n’est pas la nef septentrionale : la façade sud est manifestement d’époque romaine. (bp, 2010-03-07)
- J. METZLER, J. ZIMMER: Zur Frühgeschichte von Diekirch in Archeologia Mosellana, Sonderdruck, Band 1, 1989
Vielle Eglise Saint-Laurent, intérieur, pan sud [Dessin: J. ZIMMER, J. METZLER_1989; collection: bp]
009) … au cœur de la Vieille Ville se situe l’église Saint-Laurent appelée « Al Kierch » qui date du 7e siècle. Le conseil communal avait à deux reprises (1879, 1897) décidé de faire démolir l’édifice menaçant ruine. Jos HERR reconnaît à Karl ARENDT (*1825, +1910), architecte d’État et ardent défenseur du patrimoine architectural historique du Luxembourg, le mérite d’une première restauration de la Vieille Eglise de Diekirch tout en lui reprochant implicitement l’adjonction à l’angle nord-ouest de l’église d’une fine tourelle ronde qu’il n’hésite pas à qualifier de fantaisiste puisque imaginée de toutes pièces. Le fait que Jos HERR situe la restauration entreprise par ARENDT en 1912 alors que ce dernier est décédé le 12 novembre 1910 ne tend pas à clarifier la situation. (bp, cw, 2015-06-21_bp)
- J. HERR: Diekirch 1985, p. 41
- 010), 093), 115)
Vieille Eglise Saint-Laurent avant et après restauration et adjonction d’une tourelle ronde en 1912 (?) [Photographie: NN; collection: bp]
008) … Jos HERR, ancien bourgmestre de Diekirch, ancien député et un des premiers députés européens, a rassemblé une collection de plus de 20.000 vestiges préhistoriques totalisant un poids de 2 tonnes pour un volume de 15 m3 réparti en 250 caisses. Il a fallu 8 mois au service d’archéologie préhistorique du MNHA pour effectuer les premiers conditionnements, rangements et encodages informatiques. L’importante masse d´archives (carnets, inventaires, plans, dessins, etc.) demeure à être traitée (réalisation de copies, tri, classement et inventaire). (bp, mwh, 2011-04-26)
- Rapport du Ministère de la Culture 2007
- J. HERR: Diekirch und das mittlere Sauergebiet in der Steinzeit, 1968
Jos HERR: Diekirch und das mittelere Sauergebiet in der Steinzeit, 1968, p. 24-25 [J. HERR_1968; collection: bp]
007) … Joseph GEIBEN (*1920 à Clervaux, +1968 à Diekirch), employé des Ponts et Chaussées, fit les premières collectes préhistoriques en surface autour de Diekirch. Ce faisant il apporta la preuve de la colonisation néolithique du plateau du Herrenberg (1962) et du site Fridbësch. (bp, ns, 2013-06-13_bp)
- J. HERR: Diekirch und das mittlere Sauergebiet in der Steinzeit, Diekirch, 1968, p. 7
- Centre National de Littérature > Autorenlexikon > Jos GEIBEN (lien actualisé le 2013-06-13_bp)
- Photo-Club Dikrich, Exposition Vintage Days (vernissage le 21 mai 2010) à l’occasion du 750e Anniversaire de l’Affranchissement de la Ville de Diekirch
- 005), 028), 029)
Jos GEIBEN, à gauche et Joseph BECH, à droite [Photographie: NN pour le PCD; dépositaire: VD]
006) … vers 1894, Emile KOHN, propriétaire de l’Hôtel du Midi, découvrit par 2 mètres de profondeur une dent de mammouth au Bamerdall, en effectuant des travaux de construction de la future ferme ZEYEN, actuel Foyer Bamerdall. (bp, 2015-06-18_bp)
- Paleontopedia > Mammouth/Mammutus (lien actualisé le 2015-06-18_bp)
Ferme ZEYEN-KOHN au Barmerdall (Försterhaus), actuellement Foyer Bamerdall [Photographie: NN; nbi]
005) … Jules VANNERUS s’est fait historien et entra au service des Archives nationales de Belgique. Membre de l’Académie royale de Belgique, il fut nommé citoyen d’honneur de la Ville de Diekirch le 9 mai 1959 à l’occasion de l’inauguration du nouvel Hôtel de Ville, ensemble avec Joseph BECH (*1887, +1975), Ministre d’Etat honoraire et signataire du traité de Rome le 25 mars 1957, véritable acte de naissance de la communauté européenne. (bp, 2010-03-07_bp)
- J. HERR: Diekirch, 1985, p. 453
- 024), 026), 107), 115)
Citoyens d’honneur Jules VANNERUS et Joseph BECH en compagnie de Jos HERR, bourgmestre [Photographie: NN_1959; publication: J. HERR_1985]
004) … Ernest VANNERUS (*1830, +1908), fils de François-Julien VANNERUS (*1779, +1850) et père de Jules VANNERUS (*1874, +1970) avait une collection impressionnante d’artéfacts historiques, dont une tête de mort trouvée dans une de ses carrières au Galgenberg que Jos HERR s’empressa d’attribuer à un homme de la préhistoire. Malheureusement la précieuse collection VANNERUS fut intégralement anéantie lors de l’incendie qui a ravagé son domicile de la rue Saint Antoine en 1878. Par la suite toute la famille VANNERUS-LEJEUNE a déménagé à Bruxelles. L’immeuble reconstruit à l’emplacement de la maison VANNERUS au numéro 6 de la rue Saint Antoine fut occupé par la famille SCHROELL, qui y tenait une imprimerie-papeterie. Comble de malheur, la maison SCHROELL fait partie des 1044 immeubles détruits ou endommagés à Diekirch entre décembre 1944 et janvier 1945 suite aux ravages de l’offensive de von RUNDSTEDT. (bp, ca, 2013-05-21_bp)
- J. HERR: Diekirch, Bevölkerung und Verwaltung, Kulturhistorische Studie aus dem 18ten Jahrhundert, p. 210
- J. HERR: Diekirch und das mittlere Sauergebiet in der Steinzeit, Diekirch 1968, p. 21
- J. HERR: Diekirch hier et aujourd’hui, histoire illustrée et population, 1980, p. 212-213
- 020), 024), 065)
Diekirch, rue Saint Antoine après l’offensive des Ardennes: la maison SCHROELL se trouve au centre de l’image, avec les traces d’un impact d’obus en plein milieu du 2e étage [Photographie: NN_1945; publication: J. HERR_1980]
003) … le Deiwelselter garde tout son mystère, malgré la fouille de 2004. Le fait qu’un « bloc rocheux recouvrait deux inhumations séparées d’un écart chronologique d’un millénaire » semble reconnaître une certaine vocation funéraire au site du Deiwelselter sinon au versant Nord de la Haard par rapport à la vocation plutôt domestique du fond de la vallée de la Sûre, comme en témoignent les vestiges contemporains retrouvés lors des fouilles du Dechensgaart en 1991 et 1992. (bp, pm, fv, cw, mwh, 2011-04-26)
- F. LE BRUN-RICALENS: 1993, Contribution à l’étude du Néolithique ancien, moyen et final du bassin mosellan : les fouilles urbaines de Diekirch-“Dechensgaart” (Grand-Duché de Luxembourg), Notae Praehistoricae, 12, p. 171-180.
- F. VALOTTEAU, F. LE BRUN-RICALENS et P. MATGEN: 2007, Den Deiwelselter. In : S. Kmec, B. Majerus, M. Margue et P. Peporté (Eds.), Lieux de mémoire au Luxembourg, Ed. St Paul, Luxembourg, 2007, p. 161-166.
- 001), 002)
Deiwelselter à la lisière de la Haard [Photographie: bp_2013-01-19]
002) … les seuls témoins archéologiques découverts sur le site du Deiwelselter sont les ossements humains trouvés sous l’un des blocs rocheux en 1892, lors des travaux de restauration du Deiwelselter. L’étude anthropologique réalisée récemment par l’anthropologue Fanny CHENAL et les résultats de la datation au radiocarbone effectuée à Miami (USA) montrent que les fragments osseux découverts appartiennent en fait à deux personnes différentes. Il s’agit d’un adulte (cf. ci-dessous, fiche de conservation à gauche: 40 fragments osseux) âgé de plus de 20-25 ans, de sexe indéterminé, d’une taille approximative de 1,62 m (homme) ou 1,77 m (femme) qui a vécu entre 3020 et 2880 avant J.-C. et d’un enfant (cf. ci-dessous, fiche de conservation à droite: 2 fragments osseux) âgé de 6-13 ans, de sexe indéterminé qui a vécu entre 4250 et 4040 avant J.-C. (Néolithique). (bp, pm, fv, cw, 2013-05-21_bp)
- F. VALOTTEAU et F. CHENAL: Etude anthropologique et datation radiocarbone des squelettes néolithiques découverts en 1892 au Deiwelselter de Diekirch (Grand-Duché de Luxembourg). Bull. Soc. Préhist. Luxembourgeoise 29, 2007, p. 179-188
- F. VALOTTEAU et F. CHENAL: Restes humains découverts en 1892 au Deiwelselter de Diekirch: nouvelle étude anthropologique et datation par carbone 14. Empreintes, MNHA, 3/2010, p. 4-11
- 001), 003)
Fiches de conservation des ossements découverts sous le Deiwelselter en 1892. [Graphique: MNHA, F. CHENAL_2009; modifié: bp_2018]
001) … le Deiwelselter, monument réputé mégalithique, se dresse à la lisière de la Haard, au sud de Diekirch. Son état actuel résulte d’une restauration menée en 1892 par le Verschönerungsverein de Diekirch, d’après une représentation imaginée par l’énigmatique chevalier L’ÉVÊQUE [LEWECK ?] DE LA BASSE-MOÛTURIE que certains historiens n’hésitent pas à comparer au baron de MUNCHHAUSEN. Le Dr Jean Pierre GLAESENER relate ces travaux dans deux publications parues en 1893 respectivement en 1895. Lors des fouilles réalisées en 2004 sur le site du Deiwelselter, François VALOTTEAU, archéologue au Service d’Archéologie préhistorique du Musée national d’Histoire et d’Art, n’a pas découvert la moindre structure architectonique préservée qui aurait permis d’expliciter la nature ou la vocation du Deiwelselter. Il se peut que cela soit dû à l’ampleur des destructions occasionnées par le chantier de 1892, mais il est possible également que de telles structures n’aient jamais existé. (bp, pm, fv, cw, 2018-11-19_bp)
- J. HERR: Diekirch und das mittlere Sauergebiet in der Steinzeit. Diekirch, 1968, p. 69-76
- J.-P. GLAESENER: 1895, Le monument mégalithique (en ruines) dit “Deiwelselter” près Diekirch et sa réfection en 1892, Publications de la Section historique de l’Institut grand-ducal de Luxembourg, 1895, p. 321-336
- J.-P. GLAESENER: Le Grand-Duché de Luxembourg historique et pittoresque, Imprimerie Justin SCHROELL, Diekirch, 1885, p. 23-26
- Chevalier l’Evêque de la Basse-Moûturie: Itinéraire du Luxembourg germanique ou Voyage historique et pittoresque dans le Grand-Duché, Librairie V. HOFFMAN, Place d’Armes, 216, Luxembourg, 1844, p. 390-408
- 002), 003)
Deiwelselter, travaux de reconstruction [Photographie: NN_23.10.1892; publication: J. HERR, Diekirch, hier et aujourd’hui_1980]
Les “architectes” du Deiwelselter: Le Chevalier Louis Charlemagne Joseph L’ÉVÊQUE DE LA BASSE-MOÛTURIE (*1784, +1849) [Dessin: NN; in Esquisses biographiques de la Maison de GOETHALS_1837] à gauche et le Dr Jean-Pierre GLAESENER(*1831, +1901) à droite. [Photographie: NN; in Le Grand-Duché de Luxembourg historique et pittoresque_1885]
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